Barrage hydroélectrique de Memve'ele Archives
C’est ce qui ressort du comportement des ouvrages après une période d’observation d’un mois consécutive à la mise en eau qui est intervenue le 16 août 2016.
Selon Le Quotidien de l’Économie du 26 septembre 2016, les ouvrages du barrage de Memve’ele, dans la Région du Sud, se comportent normalement depuis la mise en eau partielle qui a eu lieu le 16 août dernier. «Cette opération qui consiste à procéder au remplissage du barrage est en réalité un test de solidité et de fiabilité des différentes composantes de l’infrastructure», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Selon les experts, cette opération se fera en deux étapes pour ce qui est du barrage de Memve’ele. Le remplissage du réservoir principal a été complet le 22 août 2016, soit six jours après la mise en eau. Il s’agit à ce niveau d’observer le comportement de la digue principale et des évacuateurs de crues principales et secondaires. «Pour ce qui est de la digue, on a effectué chaque jour plusieurs visites en faisant des relevés avec des instruments d’auscultation. Par la suite, on analyse les résultats obtenus pour voir si tout va bien et s’il n’y a pas d’anomalies. Pour l’instant, tous les tests effectués montrent que ces ouvrages se comportent bien», confirme Predrag Vojsic, chef de mission du bureau d’étude de Coyne et Bellier/ISL (COB/ISL), qui assure la maitrise d’œuvre du projet.
Selon le chef de mission, ces résultats satisfaisants de la première étape de la mise en eau permettent d’envisager la seconde étape du remplissage du canal d’amenée et du réservoir tampon. «Le remplissage de fera à raison d’un mètre par jour pour voir le comportement du canal, du barrage secondaire et de la prise d’eau usinière», explique l’ingénieur barragiste de COB/ISL.
Si tout se passe bien, suivra alors le remplissage des conduites forcées. C'est-à-dire, les canalisations qui alimentent les turbines en eau. «On commence par la conduite du groupe N°1 qui sera prête à partir du 20 octobre 2016», explique Predrag Vojsic, qui ajoute que si les tests sont satisfaisants le barrage peut déjà produire de l’électricité. Toutefois, des corrections sont à faire au niveau de la prise terre du poste de disjonction qui doit être remplacé.
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