Cameroun - Minta: Le centre de santé de Mbet à l’abandon transformé en plantation de maïs par les riverains

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-May-2017 - 21h53   8213                      
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Un Centre de santé privé Archives
Le personnel de l’institution sanitaire a déserté les lieux. Elle est construite sur une superficie d’environ un hectare. Elle comprend pourtant tous les compartiments d’un hôpital.

Selon le quotidien Le Jour édition du 23 mai 2017, le centre de santé de Mbet dans l’arrondissement de Minta Région du Centre abandonné depuis plusieurs années dans la broussaille, est devenu aujourd’hui un espace sur lequel les riverains dudit centre cultivent le maïs. Le journal qui parle du centre construit sur une superficie d’environ un hectare, rapporte qu’avec le retour des pluies les riverains ont occupé l’esplanade de l’institution sanitaire. Esaie Along le chef du village rencontré par le journal raconte «on avait affecté ici une laborantine et deux infirmiers, mais ils sont venus prendre service et après ils ont disparu. Depuis le Sous-préfet de l’arrondissement de Minta fait des communiqués radio pour que ces agents viennent travailler».

Le centre abandonné et déserté par le personnel comprend tous les compartiments d’un hôpital. Il a une capacité de 25 lits mais «ne dispose cependant pas de matériel adéquat pour son fonctionnement», souligne le quotidien. D’après le chef du village le principal responsable de la structure sanitaire brille depuis par son absence. «Je ne connais même pas le médecin, je ne l’ai jamais vu. Je suis rentré un jour de mes plantations, les populations m’ont signalé qu’il y a quelqu’un qui est passé ici  et s’est présenté comme étant le médecin de l’hôpital, mais moi-même je ne l’ai jamais vu de mes yeux», ajoute le chef du village.

Le centre de santé sans personnel ne pouvant donc pas prendre en charge les malades, les villageois sont obligés de se rendre dans les centres de santé de Nguelemendouka, de Minta ou encore à l’hôpital régional de Bertoua.    

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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