Le 15 avril 2021 à Yaoundé, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), Alamine Ousmane Mey, par ailleurs président du Conseil national de la statistique, a ouvert la deuxième session extraordinaire dudit conseil. Le directeur général de l’Institut national de la Statistique, Joseph Tedou, a pris part aux travaux.

Pour le ministre, «le développement du système national d’information statistique (SNIS) camerounais est d’une grande importance, car il est appelé à produire et rendre disponibles, accessibles et à temps pour tous les utilisateurs, des données officielles et de qualité pour une prise de décisions efficace», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 16 avril 2021.

D’après notre confrère, ces travaux étaient consacrés à la validation des projets de textes d’application de la loi du 20 juillet 2020 régissant l’activité statistique au Cameroun et à l’adoption du plan d’action de la troisième Stratégie nationale de développement de la statistique couvrant la période 2021-2030 (SNDS30).

Pendant ces travaux, «l’on est revenu sur les avancées majeures dans la modernisation du système statistique du Cameroun notamment, l’achèvement de la construction de l’immeuble siège de l’Institut national de la statistique (INS). L’on a également parlé de la rénovation du cadre légal de développement de la statistique par la promulgation de la loi du 20 juillet 2020… Cette nouvelle loi qui modifie et complète celle de décembre 1991, consacre en certains de ses articles, la Stratégie nationale de développement de la statistique, le visa statistique et le SNIS. Et pour que tout cela soit implémenté, trois avant-projets de textes d’application ont été élaborés et sont soumis à l’appréciation», lit-on.

Enfin, concernant la SNDS comme cadre de référence et de modernisation du Système statistique national, «le MINEPAT a indiqué que l’adoption d’un plan d’actions était nécessaire pour l’élaboration et l’accompagnement de la seconde phase de la vision 2035», peut-on lire.

Wilfried ONDOA