Cameroun - Mora: Une nouvelle plainte déposée pour harcèlement contre un militaire

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Sep-2016 - 10h26   50986                      
1
Des éléments de l'armée camerounaise Archives
Le Caporal Martial Mvogo de la légion de gendarmeries de Maroua au banc des accusés.

Une habitante de la ville de Mora dans l’Extrême-Nord vient de déposer une nouvelle plainte contre le Caporal Mvogo Martial de la légion de gendarmeries de Maroua, rapporte L’œil du Sahel du jeudi 22 septembre 2016. Déjà, le 9 septembre dernier, la victime signalait avoir été agressée par ce militaire de la Force Multinationale Mixte (FMM) en compagnie de ces compagnons d’armes.

«Il m’a intercepté, pris les clés de ma moto et les a enfilées dans mon slip. Il m’a menacé verbalement. Ses collègues et lui m’ont encerclé, m’ont dit qu’ils vont voir ce que je vais faire», raconte la plaignante. Dans la même foulée, poursuit-elle, l’adjoint au commandant de brigade de Mora l’aurait également menacé au téléphone. Il faut rappeler que le début de cette histoire date du 22 aout 2016.

Pourtant, certaines sources rapportent que le caporal en question serait innocent: «Ce garçon est accusé innocemment. Cette femme veut que tout Mora parle d’elle. Et, ici a Mora, toutes les autorités sont arnaquées et souvent victimes de fausses accusations», déclare une source proche du dossier. Ainsi, s’agissant des agressions du 9 et 19 septembre dont la plaignante dit avoir été victime, les militaires pointées du doigt rejettent en bloc ces accusations, indique le journal.

Pourtant, la plaignante croit dur comme fer à une complicité entre le Caporal-chef et l’adjoint au Commandant de brigade de gendarmerie de Mora. «Lorsque j’adresse ma plainte à la brigade de gendarmerie, le Commandant confie l’affaire à son adjoint. Et dans l’une de nos conversations, l’adjoint me rapporte que le soldat en question demande pardon et qu’il ne peut pas seulement le faire en face», soutient-elle.

En attendant la suite de cette affaire, la plaignante vit «avec la peur au ventre de se faire fusiller par les militaires de la FMM», rapporte le jorunal.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique