La mort de Samuel Abuwe Ajieka, dit Wazizi a ému le monde entier. La classe politique camerounaise, ainsi que les organisations nationales et internationales ont marqué leur consternation, tout en appelant à l’éclaircissement des circonstances ayant entrainé la mort du journaliste.
Le gouvernement qui a dans un premier temps opter pour le silence face aux allégations de torture imputées à l’armée par la chaine de télévision privée Equinoxe et le Syndicat national des Journalistes, a finalement réagit à cette actualité ce vendredi 05 juin 2020. Dans le communiqué qui a été rendu Public par le porte-parole de l’armée camerounaise, le capitaine de Fregate Cyrille Atonfack, il est précisé que Samuel Wazizi n’était pas un journaliste, mais plutôt un agent de liaison au service des milices séparatistes impliquées dans la crise anglophone.
La version des faits du gouvernement peine à convaincre. Pour l’artiste Blick Bassy, la mort de Wazizi n’est que le prolongement des méthodes barbares employées par l’armée camerounaise depuis l’époque de la guerre d’indépendance et de décolonisation.
«Ou est Samuel Wazizi ?? Ils ont fait disparaitre plusieurs compatriotes qui se battaient pour l’indépendance du Cameroun après la pseudo-indépendance. Ils règnent et agissent comme des étrangers dans leur propre pays. Vous allez rendre des comptes tout ou tard», a-t-il écrit sur Twitter.