Cameroun - Mouvement d’humeur: Les riverains de la centrale à gaz de Ndogpassi II dans la Région du Littoral sont en colère

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Jul-2016 - 13h08   51090                      
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Les riverains de la centrale à gaz de Ndopassi II Archives
Ils revendiquent entre autres les emplois qui leur ont été promis par l’entreprise.

C’est à l’entrée principale de l’usine de production de gaz naturel de Ndogpassi 2, Gaz du Cameroun (GDC), que les riverains ont manifesté. C’était le 20 juillet dernier. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages adressés au Chef de l’État, Paul Biya, ils ont choisi de s’assoir à même le sol.

«Au secours M. le Président ! La jeunesse de Ndogpassi II souffre ! Non au tribalisme ! La GDC où sont les 80% de la main d’œuvre riveraine !», criaient les manifestants, selon les informations relayées par le Quotidien Émergence édition du 21 juillet 2016. La dizaine de riverains reproche à l’entreprise et au Président de la République entre autres le non-recrutement des populations vivant autour de l’entreprise. Des promesses souvent faites aux riverains, mais qui n’ont jamais été tenues par le producteur de gaz naturel. Ce mouvement d’humeur s’est fait devant les responsables de GDC.

Avant ledit mouvement d’humeur, les manifestants indiquent avoir porté leurs doléances de manière pacifique aux responsables de la société. Car, depuis son installation, aucun des leurs n’a été pris en charge. «Nous avons rédigé des requêtes que nous avons déposées chez le Chef du quartier. Mais nous n’avons reçu que des promesses d’embauche», fait savoir Franck Doumik un riverain. À l’en croire, le Chef du quartier et les Chefs de blocs de Ndogpassi 2 leur ont demandé d’être patients. Une patience qui, précise le quotidien, «n’allait certainement jamais avoir de suite surtout que ces riverains voyaient de nouveaux visages  au sein  de l’entreprise. Des personnes qui n’appartiennent pas au quartier se faisaient ainsi recruter à leur vu et à leur su».

Certains d’entre eux qui ont toutefois été appelés par GDC disent avoir eu un temps limité de travail, 1 mois ou à peine 2 semaines. Ayant barricadé la voie publique pendant près de 2 heures, les manifestants ont été appelés à une réunion avec les responsables de l’entreprise et le Sous-préfet de l’Arrondissement de Douala 3e. Peut-être un début de solution.

 

 

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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