L’artiste musicien Ama Pierrot ne renie pas ses choix. Même si pour lui, la musique et la politique ne font pas bon ménage, il ne s’en cache pas lorsqu’il faut exprimer son penchant pour tel ou tel bord politique. Il est un secret de polichinelle qu’il a jeté son dévolu sur le chef de l’Etat, Paul Biya, et le réitère quand l’occasion lui est offerte.
Invité de l’émission «Entrevue le Mag» sur la télévision nationale, Cameroon Radio Television (CRTV), Ama Pierrot l’a martelé, au détour d’une question relative à l’embargo imposé sur ses prestations en Europe par les activistes de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), pour avoir presté dans des meetings du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) le 6 octobre 2018 à l’approche de la présidentielle.
«Je supporte Paul Biya parce que pour le moment, il n’y a pas meilleur. Lui au moins, il nous apporte la paix au Cameroun», a-t-il déclaré. Au sujet de l’interdiction de prester en Occident, il répond: «Il y a un phénomène qu’on appelle la BAS, qui m’interdit de ne plus jouer en Europe, au Canada… Que ce soit moi, Grâce Decca ou K-Tino ou Coco Argentée, je trouve ça injuste. Jouer dans un meeting politique ne veut pas dire qu’on est adepte de ce parti politique».