L’espoir est placé en cette nouvelle plateforme créée par décision du MINAC le 30 juillet dernier. Elle dispose d’un délai de 10 jours à compter de sa mise en place pour présenter son rapport et ses propositions au MINAC. Délai susceptible d’être reconduit en cas de nécessité, fait savoir Cameroon Tribune en kiosque ce mardi.
«Le 19 juillet 2017, le Premier ministre, chef du gouvernement, a validé et arrêté un canevas d’actions visant pertinemment à mettre en place un organisme de gestion collective de l’art musical, englobant tous les acteurs concernés et se conformant à la réglementation en vigueur. C’est de ces hautes directives du Premier ministre, chef du gouvernement ainsi que de cette volonté d’apaisement et d’assainissement que la nouvelle plateforme tire sa légitimité», a déclaré Narcisse Mouelle Kombi lors de l’installation des membres de la plate-forme.
Pour tirer un trait sur toutes les tergiversations autour du bien-fondé de cette nouvelle équipe, rapporte le quotidien gouvernemental, le MINAC a évoqué le décret n° 2012/381 du 14 septembre 2012 portant organisation du ministère des Arts et de la Culture, qui «confie principalement et pleinement au Minac la mission du suivi des structures nationales de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur».
Il a également signalé qu’«une société sans agrément en cours de validité est juridiquement inapte à la gestion collective. C’est dans ce sens qu’en l’état actuel des choses, aucune société n’est ni légale ni, par conséquent, légitime pour la gestion collective dans l’art musical».
Les musiciens, membres de la plateforme présidée par Marie-Louise Abomo, magistrat hors hiérarchie, présidente de la commission d’arbitrage/Minac, sont appelés au dialogue dans un esprit de consensus pour la création de la nouvelle société, que le gouvernement est prêt à accompagner. Ceci pour mettre un terme à la cacophonie qui règne dans l’art musical.