À côté de ces malades non enregistrés, rapporte Radio Balafon émettant depuis la capitale économique, la maison du parti de Bonanjo reçoit également ces personnes qui se sont fait enregistrer, mais qui n’ont pas été appelées par les équipes du bateau MercyShip.
«Je n’ai pas été appelée je me suis rendue dans le centre de santé au sein duquel je m’étais fait enregistrer. Ils nous ont envoyés à Bonanjo pour avoir des explications. Je suis donc venu voir si rien ne pouvait être fait pour mon cas», explique Solange, une patiente, dans un reportage diffusé par la radio.
Solange souffre d’éléphantiasis depuis plus d’un an. Malgré des soins reçus au sein de multiples institutions hospitalières, elle n’a toujours pas trouvé la guérison. Son dernier espoir reposait sur le navire Mercy Ships. Elle n’est pas la seule dans cette situation de désespoir à la maison du parti de Bonanjo. Plusieurs autres malades se sont enregistrés, ils n’ont pas été appelés, et attendent tous un miracle.
Malheureusement pour eux, la commission sociale mise sur pied pour diriger les malades et autres usagers est claire. «Nous ne pouvons qu’orienter les malades qui ont été appelés par les équipes de Mercy Ships», explique dame Anah Fondem, chef d’équipe. Elle demande d’ailleurs aux autres cas de se renseigner auprès de sa hiérarchie pour avoir une suite à leurs revendications.
Pendant 10 mois, les médecins bénévoles du Bateau médical MercyShip vont prendre en charge plus de 4500 malades atteints de malformations et pathologies rares sur les 12.000 préalablement enregistrés. Une situation qui anéantit les espoirs de plusieurs malades.
Radio Balafon révèle également que plus de 32 personnes sont prises en charge depuis mardi par les médecins bénévoles du bateau Mercy Ships. Ces personnes sont issues des régions de l’Adamaoua, de l’Est et de l’Extrême-Nord. Ce mercredi, c’était aux malades venus des régions du Sud et du Sud-Ouest d’être reçus.