Cameroun-Nigéria - Sécurité transfrontalière: Les deux pays voisins réaffirment leur volonté de mutualiser leurs efforts afin de faire face au terrorisme et à d'autres menaces communes

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 25-Aug-2021 - 14h02   3750                      
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Muhammadu Buhari et Paul Biya archives
Ils l’ont fait à l’ouverture de la huitième session du Comité de sécurité transfrontalière à Abuja le 24 août 2021.

La huitième session du Comité de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Nigéria s’est ouverte le 24 août 2021 à Abuja au Nigéria. D’entrée de jeu, les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune de faire front, face aux menaces de plus en plus récurrentes observées de part et d’autre de leur espace commun.

Ces menaces sont: «la montée du grand banditisme, le terrorisme avec le regain de vitalité observé ces dernières semaines du côté de la secte terroriste Boko Haram, les actions des mouvements sécessionnistes, le vol de bétail, l’enlèvement des personnes avec des demandes de rançon, la gestion des personnes déplacées du fait de l’insécurité...», rapporte le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 25 août 2021.

A l’ouverture de ces travaux,  par le biais de son porte-parole, le général de division à la retraite Babagana Monguno, conseiller à la sécurité nationale, le Chef de l’Etat nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré que «le territoire nigérian ne sera jamais utilisé comme base arrière par des mouvements terroristes pour déstabiliser un Etat souverain», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Ces travaux intervenant deux ans après la 7e session qui a eu lieu à Yaoundé du 4 au 7 juillet 2019, pour cause de pandémie de coronavirus, donnent une fois encore l’occasion au Cameroun et au Nigeria, «de manifester leur volonté mutuelle qui se manifeste par de petits gestes symboliques, à l’instar de cette salle des travaux aux couleurs des deux pays, tant en ce qui concerne le pavoisement que les sièges occupés par les délégués aux travaux», lit-on.

Co-présidant les travaux, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, qui conduisait la délégation camerounaise s’est félicité des différentes mesures prises depuis la dernière session, et a recommandé que «l’accent soit encore être mis sur l’échange des informations entre les structures spécialisées des deux pays. Ceci, afin de faciliter la traque de ceux qui, de part et d’autres de la frontière commune, essayent de porter atteinte à la stabilité des Etats», lit-on.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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