L’eau a coulé lors de cette session du baccalauréat de l’enseignement général. L’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) veut désormais colmater les brèches. Après les fuites constatées en physique, chimie et SVT, l’OBC est au four et au moulin, pour se rassurer qu’avant la reprise desdites épreuves prévue lundi prochain, que leur acheminement vers les différents centres d’examens se fasse sans anicroche.
«Il est quasiment impossible de placer un gendarme derrière chaque chef de Centre, lorsqu’on en a plus de 1000, mais des stratégies sont en gestation pour contrer de tels phénomènes, n’honorant pas le système éducatif camerounais» indique une source à l’OBC contactée par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune.
Les fuites du 23 juillet 2020, ne resteront pas impunies. D’après le journal que dirige Marie Claire Nnana, des enquêtes sont en train d’être menées pour déterminer les différentes chaines de responsabilités dans ce désastre.
«On risque un nombre record de sanctions cette année. Tous ceux qui ont de près ou de loin impliqués dans cette affaire, doivent s’attendre à un retour de frappe», prévient un informateur sollicité par Cameroon Tribune.
En attendant le démasquage formel des responsables de cet incident malheureux, Les fins limiers de l’OBC, ont déjà une petite idée sur l’identité des coupables. Pour ces derniers, il s’agirait d’un chef de centre.
«Dans l’une des photographies relayée dans les réseaux sociaux, l’enveloppe envoyée par l’OBC dans les centres d’examen est bien visible, tout comme le sotch de sécurité utilisé par l’institution. Ce qui veut dire que l’auteur de cette fuite a ouvert l’enveloppe et a filmé l’épreuve avant de l’envoyer dans les réseaux sociaux. C’est pour cela qu’on soupçonne un chef de centre», indique la même source.