Selon nos sources, l’actuel ministre des Enseignements Secondaires aurait fait les frais de son refus de se présenter au Tribunal Criminel Spécial (TCS).

Les informations qui circulent autour de l’arrestation de Louis Bapès Bapès sont multiples et variées. A en croire une source bien introduite, le MINESEC a été convoqué une première fois au Tribunal Criminel Spécial. Mais on ne sait pour quelle raison, ce dernier a méprisé la convocation. Selon la même source, on apprend qu’une deuxième convocation a été expédiée. Bapès Bapès devait donc se présenter au TCS le lundi 31 mars dans l’après-midi. Et Pendant que le ministre des Enseignements Secondaires était accroché à certaines charges administratives dans la matinée du 31 mars, des sbires ont brusquement surgi dans son cabinet et l’ont immédiatement embarqué. En un temps record, Louis Bapès Bapès s’est retrouvé à la Prison Centrale de Kondengui. Un vent de panique s’est mis à souffler chez les proches du ministre des Enseignements Secondaires. Des indiscrétions révèlent que le Tribunal Criminel Spécial, a fait usage de son arbitraire dans le but de se faire respecter. C’est un signal fort à l’endroit de tous ceux qui pensent que leur rang social constitue une protection contre la justice. Dans les milieux judiciaires, Bapès Bapès a mauvaise presse. Il est soupçonné d’avoir participé à l’élimination d’un magistrat qui enquêtait sur lui. Depuis ce temps-là, certains hommes en robe noire auraient juré de lui faire la peau. Le porte-parole du gouvernement camerounais reconnaît qu’en ce moment, le MINESEC fait l’objet d’une procédure en relation avec le détournement de deniers publics. On se pose la question de savoir si la libération provisoire de Bapès Bapès ne lui offre pas une occasion en or de prendre la poudre escampette? Il faut faire vite, avant qu’il ne soit trop tard, a-t-on coutume de dire.