Selon la presse camerounaise, ce prestataire avait reçu en 2009 un acompte de 6.840.745.000 FCFA sur un marché de 20 milliards pour la livraison d'hélicoptères à l’armée camerounaise.
Dans sa parution du 11 avril 2011, le journal l’Epervier révélait que ces appareils n’avaient jamais été livrés au Cameroun. Selon une source au sein de la rédaction de ce journal, «en dehors de ce marché, le français Directeur General de l’entreprise RIS avait gagné certains gré à gré au niveau du port de Douala estimés à des milliards de FCFA, pour lesquels il avait aussi bénéficié des acomptes, à l’instar du quai fruitier, terminal d’hydrocarbures, routes maritimes entre Limbe-Kribi-Douala, les installations biométriques sur la protection du périmètre portuaire pour ne citer que ceux-là».
Il n’a jamais été inquiété par la justice camerounaise jusqu’à la sortie de ce communiqué signé de Mbarga Nguelé. Comme cet homme d’affaires français, d’anciens responsables de l’administration camerounaise interdits de sortie du territoire, sont cités dans les enquêtes ouvertes par la police et dans les rapports des divers services compétents en matière financière et de contrôle de gestion.
Le patron de la police, demande aux délégués régionaux, aux chefs des postes frontaliers, aux commissariats dans les villes proches des frontières, de veiller à l’application de sa décision.
Ci-dessous, la liste des personnalités interdites de sortie du pays: