Cameroun - Parlement - Election des nouveaux bureaux a l' Assemblee Nationale et au Senat: Les Anglophones devront attendre

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Mar-2017 - 12h24   47707                      
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Paul Biya et Marcel Niat Njifenji P.R.C.
Ceux qui avaient imaginé la cession de l’une des fonctions de président à un parlementaire originaire de la région du Nord-Ouest ou de celle du Sud-Ouest ont été déçus.

Sans surprise, les présidents des bureaux des chambres haute et basse du Parlement ont été reconduits à leurs fonctions. Ceux qui avaient imaginé la cession de l’une de ces fonctions à un parlementaire originaire de la région du Nord-Ouest ou de celle du Sud-Ouest ont été déçus. Du moins, c’est l’avis du journal Baromètre Communautaire paru le 23 mars 2017. Pour le journal, Paul Biya n’est pas de ceux qui marchent sous la pression, les anglophones devront donc attendre.

Pour contenter ceux qui trouvaient la nomination de Peter Mafany Musongue à la tête de la Commission pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, ce dernier a été évincé du Sénat par son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), car, peut-on lire, depuis sa désignation, «le débat sur le cumul des fonctions, dont il n’est pas en soin un cas particulier, a enflé dans les médias et l’espace public». Ce retrait, apprend-on, fait de la place à son suppléant Gabriel Dima.

Ce dernier, selon certaines sources, serait le promoteur de l’Etablissement de Microfinance First Investment for Financial Assistance(FIFFA) S.A., qui a fermé ses portes il y a quelques années. Il est également connu comme propriétaire d’établissements hôteliers à Limbé (région du Sud-Ouest) et investisseur dans l’industrie de la pêche. Pour remplacer Peter Mafany Musongue, Tabe Tando a été désigné à la tête du groupe parlementaire RDPC au Sénat. «Ce chef de village Bachou-Ntai dans la région du Sud-Ouest est un avocat et homme d’affaires qui a flirté avec le secteur du pétrole», indique Baromètre Communautaire.

Ainsi, souligne le journal, cette année législative en cours ne prévoit rien d’innovant. Les neufs commissions appelées à étudier les différentes lois seront bientôt constituées. Députés et sénateur vont se pencher sur des projets de loi qui ne sont connus d’aucun d’eux même plusieurs jours après l’ouverture de la session parlementaire.

 

 

 

 

 

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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