Cameroun - Partenariat Public-Privé: La société camerounaise d’industrialisation et d’exploitation du bois signe un mémorandum d’entente avec le gouvernement camerounais dans le but de redonner vie à la filière bois

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 13-May-2020 - 15h55   2682                      
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le bois exporté Internet
Le contrat a été paraphé le 12 mai 2020 entre le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Gabriel Dodo Ndoke, et Mohamadou Hamida, le directeur général de ladite société.

Dans le souci de redonner vie à la filière bois au Cameroun; le gouvernement camerounais par le biais de son ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), Gabriel Dodo Ndoke, a signé un mémorandum d’entente avec la Société Camerounaise d’industrialisation et d’Exploitation du Bois (SCIEB), représentée par son directeur général, Mohamadou Hamida. Le contrat a été paraphé le 12 mai 2020 à Yaoundé.

Cet acte démontre la convergence d’intention entre les deux parties dans la perspective «de la mise en place prochaine de la technopole forêt-bois sur le site de la défunte Cellulose du Cameroun (CELLUCAM) à Edéa», déclare le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune en kiosque ce 13 mai 2020.

Grâce à ce projet, cette société privée s’engage à mettre sur pied une chaîne industrielle d’exploitation et de multi transformation du bois en trois phases: «entre 2020 et 2022, le promoteur privé envisage réaliser un complexe industriel de haut niveau de production et de première, deuxième, troisième et quatrième transformation du bois. Y seront adossés: un centre de formation aux métiers du bois, une zone de recherche et de développement ainsi que des structures commerciales et d’accompagnement des entreprises et PME de la filière. A moyen terme (2022-2024), il est prévu la construction d’une unité de production de bioénergie à base des rebuts de la production. A terme, à l’horizon 2024- 2027, la SCIEB) entend implanter une usine de production de pâte à papier», relève le journal.

A la fin de ces trois phases, la mobilisation des investissements va atteindre «environ 80 milliards de FCFA». A cela, s’ajoutent selon le MINMIDT, «la création d’au moins 2000 emplois directs et 6000 emplois indirects et des retombées positives dans la fiscalité locale des communes qui seront impactées», lit-on.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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