Dans le souci de redonner vie à la filière bois au Cameroun; le gouvernement camerounais par le biais de son ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), Gabriel Dodo Ndoke, a signé un mémorandum d’entente avec la Société Camerounaise d’industrialisation et d’Exploitation du Bois (SCIEB), représentée par son directeur général, Mohamadou Hamida. Le contrat a été paraphé le 12 mai 2020 à Yaoundé.
Cet acte démontre la convergence d’intention entre les deux parties dans la perspective «de la mise en place prochaine de la technopole forêt-bois sur le site de la défunte Cellulose du Cameroun (CELLUCAM) à Edéa», déclare le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune en kiosque ce 13 mai 2020.
Grâce à ce projet, cette société privée s’engage à mettre sur pied une chaîne industrielle d’exploitation et de multi transformation du bois en trois phases: «entre 2020 et 2022, le promoteur privé envisage réaliser un complexe industriel de haut niveau de production et de première, deuxième, troisième et quatrième transformation du bois. Y seront adossés: un centre de formation aux métiers du bois, une zone de recherche et de développement ainsi que des structures commerciales et d’accompagnement des entreprises et PME de la filière. A moyen terme (2022-2024), il est prévu la construction d’une unité de production de bioénergie à base des rebuts de la production. A terme, à l’horizon 2024- 2027, la SCIEB) entend implanter une usine de production de pâte à papier», relève le journal.
A la fin de ces trois phases, la mobilisation des investissements va atteindre «environ 80 milliards de FCFA». A cela, s’ajoutent selon le MINMIDT, «la création d’au moins 2000 emplois directs et 6000 emplois indirects et des retombées positives dans la fiscalité locale des communes qui seront impactées», lit-on.
Wilfried ONDOA