La Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) sollicite plus de moyens pour résoudre les difficultés auxquelles elle fait face depuis un certain temps, et qui l’empêchent de mener à bien ses activités.

Selon le journal Le Messager édition du 19 novembre 2020, au cours d’une récente assise organisée à Yaoundé, le directeur général de la SCDP, Véronique Manzoua épouse Moampea Mbio, a révélé que l’entreprise était confronté au «blocage du processus d’indemnisation et d’expropriation des populations riveraines du dépôt de Bafoussam [à l’Ouest du pays], afin de permettre la mise en place effective du périmètre de sécurité et entamer sereinement les travaux de construction d’un nouveau réservoir dans le cadre du projet d’augmentation des capacités in situ».

Elle a également évoqué «la prolifération des produits de contrebande dans la partie septentrionale du pays, notamment à Garoua. Par ailleurs, a précisé Véronique Manzoua, la multiplication des pertes de produits lors des transferts rails, par mode siphonage, mettent de plus en plus en péril la sécurité des agents de la SCDP. À cela s’ajoute la présence des populations le long du conduit des produits pétroliers, spécifiquement à Bessengue, dans la capitale économique du Cameroun», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Face à la situation, le DG de la SCDP a demandé au Conseil d’administration de déployer des moyens supplémentaires afin de dégager des budgets nécessaires au développement des entrepôts de l’entreprise et à la sécurité du transport des produits pétroliers.

D’après Le Messager, pour l’instant, on ignore le montant sollicité par le DG.