Peter Essoka condamne les messages de haine dans les médias. Le président du Conseil national de la communication (CNC) craint de voir les tensions dégénérer au Cameroun. « J’ai peur car certains journalistes ont décidé de faire n’importe quoi de notre profession. Il y a la crise, il ya même des manifestations qu’on a suivies pendant le week-end et il y a beaucoup d’autres choses », a-t-il déploré cette mi-journée sur l’antenne du Poste national de la CRTV.L’invité du journal de 13 heures a déclaré qu’il revient aux journalistes qui doivent informer avec responsabilité. Il a accusé « certains journalistes » de se muer en fauteurs de troubles.
Peter Essoka a aussi avoué l’impuissance du CNC à discipliner les uns et les autres. Ce qui ne l’a pas empêché d’exhorter les journalistes en ces termes : « le Conseil national de la communication veille sur la préservation de la paix et en ce moment c’est très nécessaire. Les journalistes doivent aider le pays, aider même le gouvernement. Vous pouvez être privé ou public, mais c’est notre nation », a-t-il prescrit avant de poursuivre : « Nous avons besoin de paix. Mais quand les gens parlent de Bamiléké, de Beti et autres c’est très grave ! Il faut que les gens arrêtent. Parce que ce n’est pas bon. L’heure est très grave ! » Peter Essoka se dit convaincu que les journalistes connaissent tous les limites à ne pas franchir mais choisissent se laissent piéger.