Cameroun - Peter Ndibewu (vice-pdt RDPC Afrique du Sud): «Le RDPC est le  parti camerounais le mieux organisé dans la diaspora»

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Jun-2017 - 04h55   8391                      
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Peter Ndibewu W. Tchango
Venu d’Afrique du Sud pour prendre part au séminaire d’information, de formation, de sensibilisation et de mobilisation des présidents des sections RDPC d’Afrique, il parle du fonctionnement du parti au pouvoir au pays de Nelson Mandela.


Qu’est-ce que vous avez reçu comme enseignement au cours de ce séminaire ?

Ce que je peux dire c’est que ce séminaire était vraiment très particulier parce que c’était d’abord le premier de son genre et les thèmes traités touchent beaucoup plus certains de nos soucis, certaines de nos préoccupations. C’était beaucoup plus un forum d’échange avec des solutions ou encore des informations qui répondaient à certains de nos soucis. Des questions qui pour nos militants étaient jusqu’ici restées sans réponses. Je vais relayer ces réponses dès mon retour en Afrique du Sud.

Pensez-vous qu’après ce séminaire, vos actions seront davantage efficaces sur le terrain ?

Evidemment. Nos actions seront plus efficients, plus pédagogiques parce qu’on nous a expliqué les philosophies de certains textes qui jusqu’ici nous échappaient. On sait maintenant comment mener des actions… De cette manière-là, ça nous permettra de mieux convaincre beaucoup de nos militants, déjà les contenir et pourquoi pas continuer à convaincre les autres à rejoindre nos rangs.

Quelles sont vos principales difficultés en tant que militants du RDPC à l’extérieur du Cameroun ?

Je vais parler des difficultés au niveau de la section. C’est des difficultés qui se situent dans trois ordres. Le premier ordre est géographique. Vous savez, le territoire sud-africain est plus ou moins trois fois plus grand que le Cameroun. Donc, avec des difficultés financières, il est souvent très difficile avec les moyens très réduits de parcourir des milliers de kilomètres pour aller à la rencontre des militants et essayer d’organiser des réunions et même essayer de créer des sous-sections dans des grandes métropoles. Je vous cite Cape Town, Johannesburg, Pretoria. Ce sont des métropoles où il y a une forte concentration de nos compatriotes. Il y a aussi des difficultés d’ordre politique. Ce séminaire a résolu ce genre de problèmes grâce à l’explication des textes de base, au niveau des interprétations…

Pensez-vous de part votre petite expérience de vice-président du RDPC que les camerounais de la diaspora sont acquis à la cause de ce parti ?

Reconnaissons quand même honnêtement que c’est le seul parti qui est mieux organisé, mieux structuré au niveau de la diaspora. Vous savez, si vous n’êtes pas bien organisés, structurés, il est difficile qu’on vous écoute. Bien sûr, il y a le challenge au niveau d’amener les camerounais à nous écouter. Mais nous pensons que nous sommes bien conscients des raisons économiques qu’ils avancent régulièrement. La question qui revient, c’est celle à savoir : qu’est-ce que le parti donne ? Et nous leur expliquons les grandes réalisations sur le terrain, sous le leadership du président national qui a beaucoup de projets pour la diaspora. Je vous cite par exemple le projet de la promotion d’aide de réinsertion des jeunes qui veulent rentrer au pays. Parce que beaucoup aujourd’hui ont des difficultés à l’extérieur et veulent rentrer mais ils ne savent pas trop comment faire pour s’insérer. Il y a un autre forum appelé Fodia, c'est-à-dire que le président a demandé au Ministère des relations étrangères d’organiser un séminaire où tous les camerounais diasporiens sont invités à présenter des projets de développement. Donc, l’Etat ne va pas donner de l’argent, mais l’Etat peut soutenir ce genre de projet et ça permettra donc aux camerounais de la diaspora de rentrer et mieux s’insérer. Ce sont là des actions menées sous le guide, la bienveillance du parti majoritaire qui gère le Cameroun, le RDPC.

Auteur:
Wiliam TCHANGO
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