Cameroun - Post 20 mai 2018: Le SDF répond à Jean Claude Tsila, le Préfet du Mfoundi

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 15-Jun-2018 - 15h15   7873                      
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Des militants du SDF au boulevard du 20 mai à Yaoundé Archives
Le parti de Ni John Fru Ndi a baptisé la correspondance adressée à l’autorité administrative de «bombe».

Dans son édition du 16 juin 2018, Le Quotidien de l’Economie parle d’une correspondance que vient d’adresser le Social democratic front (SDF) au Préfet du Mfoundi. L’objet de cette correspondance porte sur la sortie de l’autorité administrative au sujet du passage remarqué des militants du Sdf de la Région du Centre au Boulevard du 20 mai lors de la dernière fête de l’Unité.

Pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui entre l’autorité suscitée et le SDF, il faut rappeler que les militants du parti politique de Ni John Fru Ndi avaient choisi de défiler torse nu. Leur passage avait réussi à agacer les autorités. Réagissant en tant que président de la Sous-commission du défilé civil des partis politiques, Jean Claude Tsila avait alors adressé une correspondance à Ni John Fru Ndi pour lui signifier son mécontentement par rapport au défilé inédit des militants de sa formation politique. Il promettait aussi au passage des sanctions envers ces derniers.

En réponse donc à cette correspondance du Préfet du Mfoundi, le parti de Ni John Fru Ndi a construit son argumentaire autour du terme «immoral» employé plus d’une fois par Jean Claude Tsila. «Pour eux, l’immoralité consiste à refuser d’aller en retraite lorsqu’on a atteint l’âge y afférent pour céder la place aux plus jeunes. C’est aussi vivre de son salaire et ne pas avoir autant de terrains ou de bâtisses comme c’est le cas actuellement selon les dires du SF», peut-on lire dans Le Quotidien de l’Economie.

Revenant sur leur passage au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, Emmanuel Ntonga Président régional du SDF pour le Centre déclare «nous ne sommes pas pour la sécession mais nos frères et sœurs des régions en crise posent des revendications justes. Le Gouvernement fait la sourde oreille. On a marché torse nu pour dire que rien ne va plus dans ce pays, qu’on risque le chaos total et qu’il est temps de se mettre d’accord pour sauver ce pays».  

 

 

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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