ELECAM, l’organe en charge de l’organisation de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, a organisé ce jeudi 06 septembre 2018 au Palais des Congres de Yaoundé, une réunion de concertation entre ses responsables et les autres acteurs du processus électoral au Cameroun.
Cette rencontre qui a mobilisé plusieurs personnes, était placée sous le thème « Rôle des acteurs du processus électoral pour une élection réussie ».
En plus des représentants des neuf candidats à la Présidentielle 2018, l’on a retrouvé dans la salle des travaux, des membres du G20, un regroupement des partis politiques qui ont déclaré leur soutien au candidat Paul Biya, le Président de la République sortant. Une présence contestée par les représentants des candidats de l’opposition.
« ELECAM nous a fait venir pour adopter le code de bonne conduite 2018. Alors, nous ne nous sommes pas entendus sur le quorum des participants à ce forum. La majorité des 09 représentants des partis candidats à cette élection, ont estimé qu’on avait fait appel aux membres du G20 qui étaient des partis politiques majoritaires dans le quorum. En 2011 le code de bonne conduite avait été adopté seulement par les 21 partis politiques candidats, Nous avons donc estimé que, pour l’élection de 2018, seuls les partis ayant présenté les candidats doivent participer à l’adoption du nouveau code de bonne conduite. Nous ne nous sommes pas accordés là-dessus. Le président du conseil électoral d’Elecam a donc décidé de reconduire le code de 201. C’est ce qui reste en vigueur » explique Prosper Nkou Mvondo, président du parti Univers, représentant du candidat Cabral Libii.
Ainsi, dans l’impossibilité de trouver un terrain d’entente avec tous les participants, le président du conseil électoral d’Elections cameroons a décidé de reconduit le code de bonne conduite qui a encadré la présidentielle de 2011. « Cette édition de 2011 prône les mêmes valeurs que nous recommandons cette année, à savoir que les candidats, leurs militants et sympathisants et tous ceux qui sont impliqués dans le processus électoral, doivent s’engager à rejeter toute forme de violence pendant cette élection, respecter des lois et règlements, œuvrer pour la sauvegarde de la paix sociale et de l’unité nationale » explique Enow Abrams Egbe, le président du Conseil électoral d’Elections cameroons qui a présidé cette réunion de concertation dont le but est la réussite de l’organisation du scrutin du 07 octobre 2018.
« Sauf que code électoral demeure perfectible, On continue de dénoncer l’ingérence des autorités administratives et de la police qui empêchent régulièrement le déploiement de l’opposition sur le terrain » déplore Prospère Nkou Mvondo.