Cameroun - Présidentielle 2018/Christian Penda Ekoka: «S’il n’y a pas changement le 7 octobre, c’est le Cameroun qui perd»

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Sep-2018 - 12h21   7031                      
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Le conseiller technique du Chef de l’Etat qui vient d’apporter son soutien à Maurice Kamto, affirme qu’il y a un besoin urgent d’alternance.

Christian Penda Ekoka face à la presse hier a déclaré qu’il est important que les institutions changent, pour que prennent fin les problèmes de leadership. Et pour lui la tristesse et la difficulté dans lesquelles se trouve le Cameroun, naissent desdits problèmes de leadership. «Que tous ceux qui se sont sentis humiliés, sachent que c’est la fin de cette humiliation. La jeunesse c’est la fin du désespoir. Ils n’auront plus à traverser la mère pour aller chercher des opportunités ailleurs, les femmes qui vivent souvent des situations très difficiles auront une place prioritaire. Et je ne peux pas oublier ce que vivent nos frères et sœurs anglophones dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest», a-t-il ajouté.

Le 20 septembre 2018 Christian Penda Ekoka a fait savoir à l’opinion qu’il soutient pour cette élection présidentielle, Maurice Kamto le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Toutefois sa casquette de conseiller technique du Chef de l’Etat pose des problèmes avec ses positions politiques. Il pense fermement qu’il y a un besoin d’alternance au sommet de l’Etat. Il demande au Président de la République Paul Biya de laisser le pouvoir. «Depuis 40 ans, j’observe le Cameroun et notre pays s’enlise. Et si rien n’est fait, nous serons bientôt dans une situation indescriptible. Mais le 7 octobre prochain, tout cela peut changer. Nous pouvons redonner espoir à ceux qui l’ont perdu, nous pouvons redonner la voix à ceux qui l’ont perdue. Je me tiens devant vous comme symbole de cette période. Si j’ai pris la décision de ne pas me contenter de cette situation-là, c’est parce que je me suis dit: je dois m’oublier et mettre l’intérêt général au-dessus de l’égoïsme personnel. Il s’est agi pour moi, de mettre l’intérêt des jeunes gens qui représentent la majorité de notre population, au-dessus de mon orgueil. J’aurais pu y aller moi-même, mais je me suis dit que le plus important, c’est de changer la donne, de changer de paradigme», a-t-il expliqué.

Sur le choix de Maurice Kamto, le conseiller technique du Chef de l’Etat explique qu’il ne s’agit pas d’un choix sentimental, mais plutôt objectif. «Nous avons utilisé plusieurs critères incluant notamment l’occupation du terrain par le candidat, le volume et la fréquence des meetings, l’expérience du candidat, le programme du candidat et par-dessus tout, la volonté et la détermination du candidat, de transformer et de moderniser le Cameroun. Nous l’avons fait au sein du Mouvement «Agir», mais pour ne pas rester dans un choix de mouvement, après avoir épuisé ces critères, on s’est dit qu’il fallait aussi confier ce processus de sélection à une tierce partie», a-t-il ajouté.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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