En début de semaine dernière, la ville de Yaoundé a été partiellement paralysée par une grève de moto-taximen. Les conducteurs de ces engins à deux roues qui font office de transport en commun, ont bloqué plusieurs artères de la cité capitale pour protester contre une décision des autorités administratives de la ville de Yaoundé qui leur interdit de circuler dans le centre ville. La situation aurait même pu dégénérer en affrontements directs entre les «Bendskinneurs» et la police, n’eut été la résilience des forces des maintien de l’ordre. Il n’est pas question de tels évènements s’étendent à d’autres villes du Cameroun.

C’est pourquoi de passage à Douala en fin de semaine dernière pour une réunion de sécurité avec les autorités de la ville, le ministre des de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a tenu à organiser une réunion avec les syndicats des moto-taximen le vendredi 15 novembre 2019, dans les services du gouverneur. Au cours de cette dernière, Paul Atanga Nji, a sensibilisé ces derniers sur le rôle qui leur incombent dans le cadre de la consolidation d’un climat de paix dans la ville de Douala. En outre, il a également édicté de nouvelles mesures pour permettre aux moto-taximen d’exercer leur activité en toute quiétude. Précise le quotidien national Cameroon Tribune en kiosque ce lundi 18 novembre 2019. Conscient que la corporation est très souvent infiltrée par des voyous et des malfrats, Paul Atanga Nji a ensuite proposé aux syndicats des Moto-taximens d’instaurer le port du chasuble et de veiller à ce que chaque conducteur soit identifié et identifiable. Quand à la problématique du permis de conduire, le ministre a promis d’accompagner personnellement l’initiative.

Rappelons que la semaine dernière, Paul Atanga Nji a tenu une réunion similaire avec les syndicats des moto-taximen de la ville de Yaoundé, après le mouvement d’humeur qui a paralysé la circulation dans la capitale politique du pays.