Plus de trois mois après les élections législatives et municipales du 9 février 2020,  Elections Cameroon (ELECAM) en partenariat avec Onu-Femmes (l’un des organismes du système des Nations Unies) a organisé un atelier dans le but de  renforcer les capacités institutionnelles en matière d’organisation des élections au Cameroun, et d'augmenter le nombre de femmes au sein des instances de prises de décisions. Ledit atelier a eu lieu le 22 mai 2020 à Yaoundé.

Ces travaux présidés par le directeur général des élections, Erik Essoussè, avaient pour thème: «Les leçons apprises du processus électoral du double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020».

Cameroon Tribune dans son édition en kiosque ce 26 mai 2020, rapporte que cet atelier visait «précisément à passer au scanner la double élection de février dernier, afin de garantir une meilleure prise en compte du genre».

Ainsi, le DG d'Elecam, «a reconnu la montée en puissance de la gente féminine dans les sphères de pouvoir. Il a néanmoins invité les participants à réfléchir sur les conditions de possibilité d’augmentation de leur nombre. L’objectif étant d’assurer la paix et la cohésion sociale dans le pays», note le journal.

30 panelistes venant des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que des organisations de la société civile ont été recrutés pour ces travaux. Ils ont travaillé avec les responsables d’Elecam, du Minepat et du Minproff, pour partager leurs expériences du double scrutin de février 2020.

D’après notre confrère, ils se sont aussi penché sur «le concept de ‘’processus électoral’’ et enfin, ils ont conçu des stratégies contextualisées permettant une meilleure organisation des échéances électorales futures. Parmi lesquelles, l’élection des conseillers régionaux annoncée pour cette année».

Wilfried ONDOA