« La Société de développement du Coton du Cameroun (Sodecoton) réaffirme qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser le Coton génétiquement modifié (Cgm) pour réaliser ses objectifs de production cotonnière.» A relevé dans une mise au point, la direction générale de cette entreprise camerounaise suite à certaines informations relayées dans la presse, notamment RFI et Ecomatin, selon laquelle, la Sodecoton utilise le CGM pour sa production.
Cette entreprise d’Etat créée en 1974 explique que l’expérimentation du CGM a été menée pour des raisons essentiellement liées à la recherche sur des sites en milieux confinés de 2012 à 2015, conformément à l’autorisation reçue du ministère de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable (Miepded). La Sodecoton souligne également que ces expérimentations sur le CGM et les autres dossiers sont des thématiques inscrites dans le cadre de conventions quinquennales triparties Sodecoton/Irad/Cirad.
C’est donc dans ce cadre de conventions de recherche, qu’elle a créé avec ses partenaires, des variétés conventionnelles non manipulées, qui ont un haut potentiel de rendement en champ pouvant produire jusqu’à 3,5 tonnes/ha, particulièrement pour la variété IRMA Q 302, cultivée dans toute la zone cotonnière, et qui a de bonnes caractéristique agronomiques et technologiques.
De ce fait, précise la Sodecoton, les variétés conventionnelles non génétiquement modifiées, qu’elle vulgarise en ce moment, donnent entière satisfaction tant aux producteurs qu’à elle-même. « Les rendements moyens de 1400 kg/ha de coton graine, obtenus ces dernières années au Cameroun, restent les meilleurs rendements de toute l’Afrique en culture pluviale », se réjouit la Sodecoton.
Marie Louise SIMO