L’Etat du Cameroun perd beaucoup d’argent à travers le système actuel, qui est manuel, de collecte des recettes des péages routiers. Au premier trimestre 2020, le pays dans ce secteur, a enregistré 3,77 milliards de FCFA de recettes, représentant seulement 46% des prévisions.

Pour ce faire, le gouvernement vient de lancer la construction de 14 postes de péages automatiques à travers le pays. Il s’agit notamment de Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo); Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo); Tiko (Douala-Mutenguene); Edea (Douala-Edea); Boumnyebel (Edea-Boumnyebel); Nkometou (Yaoundé-Obala); Bayangam (Bangangte-Bafoussam); Bafia (Obala-Bafia); Mbanga (Douala-Mbanga); Manjo (Mbanga-Manjo); Banja (Bafang-Bafoussam); Matazem (Bafoussam-Bamenda); Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).

Au cours de la cérémonie de pose de la première pierre de ce projet, tenue le 10 décembre 2020 à Mbankomo, localité située à 30 kilomètres de Yaoundé, le constructeur a rassuré que l’infrastructure sera livrée dans une quinzaine de mois.

«Dans un projet comme celui-ci, il n’y a pas que des bulldozers, il y a aussi des bureaux d’études qui sont déjà en train de travailler. Je peux vous assurer qu’on ne sera pas en retard», a déclaré à la presse Georges Ramorasata, le directeur général de TOLLCAM, l’entreprise retenue pour la réalisation des travaux.

Ce marché de 34,752 milliards de FCFA sera effectué sous la formule d’un partenariat public/privé, a indiqué le ministre des Travaux Publics, maître d’ouvrage.

«C’est un exercice particulier, puisque l’investisseur privé apporte son financement, conçoit le projet, le réalise et va l’exploiter et maintenir l’ouvrage, bien évidemment avec le concours de l’entité publique, représentée par le ministre des Travaux Publics», a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.