Cameroun: Prosper Nkou Mvondo récuse la vice-présidente du Comité de Normalisation de la FECAFOOT

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 10-Sep-2017 - 18h17   16915                      
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Mme Marcelle Denise Ambomo J M Nkoussa
Invité de l’émission «Club d’Elites» sur Vision 4 ce dimanche 10 septembre 2017, le président de Ngaoundéré FC estime que Maitre Marcelle Denise Ambomo, vice-présidente du nouveau Comité de Normalisation, ne saurait exercer sa mission en toute impartialité, sachant qu’elle a régulièrement défendu les dirigeants déchus de l’instance dans plusieurs procès.

Déclarations de l’enseignant de l’Université de Ngoundéré sur le plateau dirigé par Ernest Obama

"Je m’adresse à la FIFA, je m’adresse à la CAF, je m’adresse aux membres du Comité de Normalisation, je m’adresse à tous les acteurs du football camerounais. Il y a cinq membres qui ont été nommés. Monsieur Bellet, monsieur Abdou et monsieur Njomo Kevin, je les classe, de mon point de vue en tant qu’acteur, dans une première catégorie. Et ce sont des personnes que je ne connais pas, en dehors de Njome Kevin dont je n’ignore pas la voix à l’époque où il officiait comme journaliste sportif à la Crtv. Mais jamais je n’ai eu de contact avec lui comme les deux autres que j’ai cités ensuite… Je ne les ai pas toujours vus dans le monde du football, je présume donc qu’il s’agit des personnes neutres. On jugera, en ce qui les concerne, les maçons au pied du mur. Et je leur accorde le bénéfice du doute.

La deuxième catégorie, est composée d’une seule personne, le président Happi. Je le connais parce que je l’ai déjà rencontré, c’est un ainé avocat à Maroua qui a formé de brillants avocats. Je ne sais pas s’il s’en souvient, il était parti de Maroua pour me rencontrer (à Ngaoundéré) pour qu’on parle d’un sujet de droit. Il avait besoin disait-il de l’expertise de l’enseignant d’université que je suis. Nous en avons discuté. J’ai découvert un monsieur d’une grande simplicité, d’une grande humilité. Parce quelqu’un, un grand avocat qui accepte de venir écouter, c’est un monsieur pour moi qui a le sens de l’écoute, je vais lui faire confiance. Mais je ne fais pas confiance au Comité. Non, absolument non, je vais vous dire pourquoi.

Il y a une troisième catégorie de membres dans laquelle on retrouve une seule personne, Maitre Ambomo Marcelle. J’entends dire ceci : pas forcément sur le plan juridique mais sur le plan moral, je récuse cette personne, cette avocate comme membre du Comité de Normalisation. J’espère qu’elle écoute et qu’elle sera honnête. Parlons du conclave sur ce détail là. A Conakry, lorsqu’on s’est accordé sur la mise en place du Comité de Normalisation, nous avons débattu de la composition de ce comité. Dans un premier temps, on a pensé qu’il fallait mettre dans ce comité tous les belligérants, les  acteurs de la crise dans un comité chapeauté par un président neutre. Donc, on pensait qu’il fallait mettre les acteurs de la crise dans ce comité pour qu’il débattent des problèmes du football camerounais et que chacun dans ce comité puisse vider son sac et qu’on trouve des solutions au besoin consensuelles. Cette formule n’a pas été retenue. Celle qui a donc été retenue, c’est celle des personnes absolument neutres. Des personnes qui, au besoin n’ont jamais flirté avec les belligérants.

Maitre Ambomo n’est pas neutre. Parce que je le dis souvent sur tous les plateaux que j’ai cinq sentences rendues par la Chambre de Conciliation du Comité national olympique et sportif du Cameroun. Deux de ces sentences ont été confirmées par le Tribunal arbitral du Sport. Est-ce que vous savez qui j’avais en face de moi à chaque fois comme adversaire, défenseur des intérêts de mes adversaires : Maitre Ambomo. Ça veut dire que Maitre Ambomo est actrice… C’est elle qui, en tant qu’expert en Droit s’est opposée à la bonne norme puisqu’elle a perdu tous les procès. Elle a donc un parti pris dans cette affaire parce qu’elle a eu à défendre les intérêts d’une partie belligérante alors que nous nous sommes accordés sur le fait qu’aucun acteur de la crise ne pouvait plus faire partie du Comité de Normalisation. Faisons attention. Cette dame, vice-présidente de surcroit est appelée à siéger comme juge et juge du contentieux électoral. Souvenons-nous que tous les pràcès qu’il y a dans cette affaire sont des procès d’annulation d’élections... Il ne s'agit pas d'une question de Droit, il s'agit d'une question d'éthique er de moralité et même de déontologie si on veut aller plus loin..."

Auteur:
Wiliam TCHANGO
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