Le 2 novembre 2020, l’on célébrait la journée internationale de lutte contre l'impunité des crimes commis contre les journalistes. Et au Cameroun, pratiquer ce métier n’est pas un exercice facile selon certains hommes de médias . C’est le cas de Rodrigue Dassi, Cameraman à la chaîne de télévision Equinoxe, victime, de tortures alors qu’il couvrait la marche du 22 septembre 2020 organisée par le MRC, Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun.
«Je me sens vraiment en insécurité. Je ne me sens pas protégé du tout», affirme t-il sur les antennes de Canal 2 international.
La question de la protection du journaliste est une vue de l’esprit pour Chantal Roger Tuile, ex-directeur de publication de la Tribune de l’Est. Interdit d’exercer à vie son métier, il affirme être victime de persécution.
«On a jamais vu à travers le monde où quelqu’un a été interdit à vie d’exercer son métier, C’est-à-dire celui de journaliste, que j’ai appris au Cameroun et en hexagone. La tribune de l’Est a été interdit à vie», s’indigne t-il sur la chaîne verte.
Voici le reportage diffusé sur Canal 2 International