Cameroun - Réaction/Jean-Claude Gakosso (ministre des Affaires Etrangères du Congo): «Nous n’acceptons plus la domination, nous n’acceptons plus l’humiliation. Nos chefs d’Etat vont porter cette parole forte devant le monde, devant l’Afrique, devant notre jeunesse»

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Sep-2020 - 12h38   6785                      
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Jean Claude Gakosso internet
Il s’est ainsi exprimé au sortir de l’audience que le Chef de l’Etat, Paul Biya, lui a accordée le 12 septembre 2020. Audience au cours de laquelle, il a pu remettre au Président de la République, l’invitation de Denis Sassou Nguesso pour le colloque du 24 octobre prochain à Brazzaville.

Le 12 septembre dernier, le ministre des Affaires Etrangères de la République du Congo, Jean Claude Gakosso, a été reçu en audience par le Chef de l’Etat Paul Biya. Il est venu remettre l’invitation de Denis Sassou Nguesso, Président en exercice de la CEEAC (Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale), au Président Paul Biya. Une invitation pour la conférence internationale organisée à Brazzaville dans la capitale congolaise, à l’occasion des 60 ans des indépendances des pays africains francophones, et des 80 ans de la participation des troupes africaines à la libération de la France en 1940.

Au sortir de cette audience qu’il a eu avec le Chef de l’Etat, Jean Claude Gakosso a déclaré dans les colonnes du quotidien gouvernement Cameroon Tribune en kiosque ce 14 septembre 2020 que: «J’étais porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son frère et ami, le président Paul Biya… Brazzaville va abriter le 24 octobre de cette année un colloque universitaire certes, mais un colloque au cours duquel les chefs d’Etat vont s’adresser à la jeunesse africaine et au monde avec des messages d’espoir surtout par ces temps où ressurgissent des phénomènes comme le racisme».

«Nous n’acceptons plus la domination, nous n’acceptons plus l’humiliation. Nos chefs d’Etat vont porter cette parole forte devant le monde, devant l’Afrique, devant notre jeunesse», a-t-il martelé chez notre confrère.

Avant de conclure que: «nous espérons vivement que le président Paul Biya sera à Brazzaville parce que sa parole est très attendue. C’est un patriarche, la mémoire de notre sous-région», peut-on lire.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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