En vue des prochaines échéances électorales, certains partis politiques de l’opposition, parmi lesquels le MRC, le PCRN, le SDF et l’UDC, ont décidé d’unir leurs compétences et leur matière grise pour obtenir une réforme consensuelle du système électoral.

Adopté par l’Assemblée nationale depuis avril 2012, le Code électoral en vigueur est aujourd’hui très contesté par plusieurs partis de l’opposition, qui estiment que le texte querellé est non seulement taillé pour favoriser le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, mais aussi qu’il est caduque.

Désormais, différents acteurs politiques, y compris ELECAM, l’organe en charge d’organiser les élections, recommandent au pouvoir, la réforme consensuelle du système électoral. En attendant la réaction du régime, le Secrétaire général du PCRN, Boubakari Massardine, a publié un communiqué en date du 1^er avril 2021 pour exprimer publiquement les craintes et satisfactions de sa formation politique, après la mise sur pied d’une plate-forme mutualisée à l’effet de contribuer efficacement à la réforme tant souhaiter du système électoral.

«S’il faut se féliciter de l’avènement de cette autre initiative, il faut craindre cependant qu’elle ne succombe sous les travers ayant annihilé les précédentes», a relevé le SG du PCRN. Dans la foulée, ce dernier invite tous les citoyens camerounais à contribuer à la rédaction de propositions pour un nouveau Code électoral.

Toutefois, la formation politique que préside Cabral Libii, pense que le meilleur Code électoral de la planète ne portera du fruit que s’il existe des citoyens en âge de voter massivement inscrits sur les listes électorales, mais aussi et surtout disposés à voter. Lors de la dernière élection présidentielle, en octobre 2018, seulement 3 537 965 camerounais avaient effectivement voté sur 6 667 754 inscrits.

Depuis 2017, Cabral Libii, classé troisième à la Présidentielle d’octobre 2018, a fait de l’inscription sur les listes électorales, son cheval de bataille.

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