Jamais à court d’idées et de propositions pour un Cameroun en paix, prospère et démocratique, le président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR), Shanda Tonme, vient de dévoiler une nouvelle contribution qui devrait conditionner les actions, les initiatives et les ambitions pour la bonne marche du pays.

Il s’agit de la Charte éthique de référence. Dans son édition en kiosque ce 9 avril 2021, le quotidien Le Messager présente quelques grandes lignes de ce document qui s’articule autour de dix points. Le 1er point stipule que «le territoire de la République du Cameroun est un et indivisible, tel que reconnu et consacré par le droit international, l’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Organisation du Commonwealth ainsi que l’ensemble des institutions et instruments, traités, arrangements et autres acteurs bilatéraux des relations diplomatiques», peut-on lire.

Parce que le Cameroun est un et indivisible, poursuit le journal, «l’action s’entend, avant toute ambition égoïste, prioritairement de la promotion du bonheur de l’ensemble du peuple camerounais sans exclusive. Elle est dénuée de toute intention de discrimination, de sectarisme, de marginalisation et de polarisation. Elle doit en toute occasion et de tous les points de vue, servir de ferment de l’unité nationale, de l’intégration nationale et du développement».

D’après le journal, la Charte éthique de référence pour la contribution à la réflexion sur les réformes démocratiques et républicaines stipule au point 6 que «les camerounaises et camerounais sont attachés à leur pays, jurent et militent pour donner la priorité dans les cas, dans toutes les circonstances, à un dialogue inclusif, participatif, transparent, honnête et sincère pour des solutions pragmatiques aux problèmes de la Nation».

Et pour parvenir à ce dialogue inclusif, «la promotion de la violence, de la haine et de la vengeance, quelles que soient les motivations, constitue un crime impardonnable et une trahison des intérêts nationaux. C’est totalement contraire à la quête collective, permanente et inlassable du bonheur et de la paix», prescrit le document rédigé par le président du MPDR. Shanda Tonme qui précise que ladite Charte «est un ciment d’un engagement citoyen honnête, autant qu’un répertoire moral fraternel et solidaire dont les partis politiques, les personnalités indépendantes de tout statut s’inspirent librement, sans réserve aucune sous peine de trahison des intérêts nationaux du Cameroun».