D’après La Nouvelle Expression du jeudi 15 mars 2018, quatre personnes sont détenues à Yokadouma dans la région de l’Est pour trafic de défenses d’éléphants, d’écailles de pangolins géants et de la peau de panthère. En effet, c’est au cours d’une opération que les éco-gardes du parc national de Lobéké en collaboration avec les gendarmes et la police ont mis la main sur les suspects le 3 mars dernier.
Les incriminés détenaient en effet, douze défense d’éléphants, 9 kilogrammes d’écailles de pangolins géants et une peau de panthère. Quant à leur identification, le journal indique que deux des mis en cause sont d’origine Camerounaise et les deux autres hors la loi, sont respectivement Malien et Sénégalais. Les incriminés seront jugées pour trafic d’espèces protégées et pour leur forfait, les incriminés risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement, s’ils sont reconnus coupables.
Toujours dans cette localité située à la frontière avec la république du Congo, dix personnes ont été traduites en justice en moins d’un mois, pour des délits liés à la faune et le trafic d’armes autour du parc national Lobéké, peut-on lire dans le journal. Dans la même veine, six personnes ont été arrêtées à Moloundou en possession de six armes de guerres et 65 munitions. Les concernés sont détenus à Yokadouma avant leur procès qi se déroulera à Bertoua par un tribunal militaire.
« Ces dernières arrestations et saisies témoignent de notre engagement à poursuivre la lutte contre le braconnage jusqu’à ce que nous mettons la main sur le dernier braconnier », souligne Achille Menagamenya, conservateur Lobéké. Il faut dire que ces diverses arrestations sont effectives grâce à la collaboration accrue entre les autorités locales et les populations. Ces dernières n’hésitent pas à dénoncer des braconniers qui enfreignent sans vergogne la loi.