Le Coronavirus ? Les fidèles de l’Eglise ‘Tabernacle de la liberté’, située au quartier Nsimeyong II, dans l’arrondissement de Yaoundé III, n’y croient pas du tout. Ils n’ont cure des mesures préventives édictées par les autorités camerounaises pour freiner sa propagation, et les foulent au pied à l’envi. Ils n’entendent d’ailleurs pas se soumettre aux exigences relatives à la lutte.

D’ailleurs, des fidèles et parents de candidats admis à l’examen du Probatoire de l’Enseignement général, ont préféré se soustraire des épreuves dudit examen, plutôt que d’arborer des cache-nez, obligatoirement exigés avant l’accès de tout candidat à un centre d’examen.

Une situation qui a contraint le Sous-préfet de Yaoundé III, Hervé Biwele Sal, à mettre sous scellé cette église le 5 août 2020, sur instruction du Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Béa. Mais le week-end dernier les fidèles ont brisé les scellés de ce temple de prière, et ont repris du service. Une nouvelle fois, les autorités sont intervenues et ont interpellé quelques fidèles qui se sont illustrés par des actes de violence à l’égard des autorités.

Malgré la nouvelle fermeture, les autres fidèles se sont résolus à occuper le parvis de l’église pour continuer leur culte, renseigne le bihebdomadaire L’Anecdote du 11 au 12 août 2020.

«Dieu a révélé le mois passé par l’intermédiaire de notre pasteur Ngoa Atangana que les nations perdent leur temps et des ressources à la lutte contre le Coronavirus. C’est Dieu qui est entrain de punir les actes répréhensibles dans le monde. Il est très en colère. Nous les quelques 300 fidèles de l’église, nous avons donc reçu l’enseignement selon lequel le coronavirus n’est qu’un leurre», a déclaré le porte- parole de cette église dans les colonnes de L’Anecdote.