Le 7 mai 2020, à la suite de la réunion qui a rassemblé le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II du département du Mfoundi dans la région du Centre, Mamadi Mahamat, les dignitaires religieux, les autorités sanitaires et les autorités traditionnelles de cet arrondissement; il a été décidé de «la reprise de la prière du vendredi dans les mosquées de l’arrondissement», affirme le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune en kiosque ce 11 mai 2020.

Une décision qui est tombée après évaluation de l’état de la lutte contre le COVID-19 et un échange entre les participants.

Mais, cette ouverture des mosquées à Yaoundé II doit être dans le strict respect des mesures barrières dont: «le lavage ou la désinfection systématique des mains et le port obligatoire du masque de protection avant d’accéder à la mosquée. Le respect de la distanciation sociale d’un mètre minimum, aussi. Egalement adopté, la fermeture de la porte ou des barrières de la mosquée une fois le quota de 50 personnes atteint. Sans oublier l’interdiction de prier hors des barrières de la mosquée. Les prières de Tarawih et celle de Tahadjoud sont aussi concernées par ces mesures», note le journal.

Les imams et les prédicateurs ont la lourde mission d’accentuer la sensibilisation et l’encadrement des fidèles afin de mieux barrer la voie au COVID-19, signale notre confrère.

Certaines mosquées, «à l’instar du Complexe islamique de Tsinga ne s’alignent pas derrière toutes ces conditions. Ne pouvant pas maîtriser l’effectif des fidèles, les responsables de cette mosquée disent maintenir les portes fermées jusqu’à nouvel ordre», lit-on.

Wilfried ONDOA