D’après le quotidien Le jour édition du 23 août 2017, les autorités camerounaises annoncent la réouverture des portes du Lycée et du Cetic de Kolofata, dans la Région de l’Extrême-Nord. Premièrement, les autorités vont procéder à la rentrée du personnel enseignant et de l’administration. Deuxièmement suivra donc celle des élèves. C’est un grand défi à relever de ce côté du pays, car les établissements concernés ont été fermés en 2014, à cause des exactions de la secte terroriste Boko Haram. A cela il faut ajouter les travaux de réfection qu’il faut y faire. Les tables-bancs qu’il faut y ajouter. Certains ayant été détruits par les réfugiés qui s’étaient installés dans ces établissements.

Si on peut penser que les réaménagements du Lycée et du Cetic de Kolofata peuvent se faire, la crainte porte sur le climat d’insécurité qui prévaut à Kolofata. Même s’il faut reconnaître qu’aujourd’hui, les populations collaborent de plus en plus avec les forces de défense. Toutefois comme le rapporte le quotidien la nuit de samedi à dimanche dernier a été rude. Aux alentours d’1heure du matin à Yegoua près de Ganse à l’entrée de Kolofata, des membres de Boko Haram «en grand nombre» sont venus piller les éleveurs arabes Shoahs. Pourchassés par les militaires, ces derniers ont pris la fuite en direction du Nigéria voisin, en abandonnant leur butin. D’après les sources sécuritaires, certains de ces assaillants auraient perdu la vie. «Des paysans pourraient retrouver d’autres corps dans les champs», a confié au journal une source proche du dossier.

D’après des indiscrétions, il y aurait de multiples attentats sur les sites des établissements scolaires qui doivent rouvrir leurs portes à la prochaine rentrée, du fait de la présence des réfugiés ressortissants nigérians qui y restent. Les autorités camerounaises en collaboration avec les militaires nigérians et les organisations internationales y ont recensé plus de 900 réfugiés.