Cameroun – Représailles : Maurice Kamto annonce qu’il pourrait être arrêté ce lundi 28 septembre 2020 sur ordre du gouvernement.

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 28-Sep-2020 - 03h27   14781                      
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Maurice Kamto Bibou Nissack
Dans une nouvelle publication faite tard dans la soirée du dimanche 27 septembre 2020, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, informe l’opinion publique nationale et internationale que le gouvernement projetterait un assaut contre sa résidence à Yaoundé.

 

En attendant, l’organisateur des manifestations réprimées du 22 septembre 2020 contre le régime de Paul Biya, s’insurge contre le fait que « plus de 600 manifestants aux mains nues, illégalement arrêtés et détenus, sont victimes d’actes de torture et de traitements cruels, inhumains et dégradants » souligne l’opposant dont la résidence est encerclée depuis huit jours par les forces de l’ordre.

Voici l’intégralité du texte publié par Maurice Kamto

De sources dignes de foi, le gouvernement camerounais aurait décidé de lancer, ce lundi 28 septembre 2020, un « assaut » contre ma résidence où je suis retenu en otage depuis le 20 courant par des forces de sécurité équipées d’un arsenal digne des théâtres de guerre. 

Bien qu’ignorant les contours de ce projet « d’assaut », il devrait en toute vraisemblance s’inscrire dans le fil des agissements de M. BIYA qui gouverne depuis quatre décennies par le mépris et la terreur. Aux revendications légitimes des populations exprimées de manière pacifique lors des marches du 22 septembre, le régime a recouru à une violence et à une répression disproportionnées et sans précédent contre des Camerounais aux mains nues, dont plus de 600, illégalement arrêtés et détenus, sont victimes d’actes de torture, de traitements cruels, inhumains et dégradants. Comme à Bamenda en octobre 2016, les appels au dialogue et à la concertation ne reçoivent de la part du régime que terreur et barbarie judiciaire. 

Notre heure est sans doute venue de faire une fois de plus face à la violence d’Etat d’un régime suranné. Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale sur les conséquences de cette dérive dictatoriale sans précédent dans l’histoire récente du Cameroun. L’arbitraire et la barbarie ne peuvent avoir raison de la détermination des populations camerounaises à se libérer de la tyrannie. 

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Auteur:
Adeline ATANGANA
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