Le sous-sol camerounais est très riche. C’est ce que vient encore de démontrer une étude menée entre 2014 et 2019. Financée à hauteur de 34,8 milliards de FCFA par la Banque Mondiale, ladite étude a été conduite par les experts du Programme de Renforcement des Capacités dans le Secteur Minier (PRECASEM).
Dans son numéro du 14 juin 2019, le quotidien Cameroon Tribune rapporte que cette étude a permis de découvrir 300 nouveaux gisements de minerais au Cameroun. Ils sont répartis dans cinq régions: l’Est, l’Ouest, le Nord, l’Adamaoua et le Centre. Il s’agit, souligne le quotidien gouvernemental, de l’or, du zinc, des terres rares, de l’uranium, du nickel, du rutile et du manganèse.
L’annonce a été faite par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMINDT). Gabriel Dodo Ndoke était face à la presse en début de semaine. «Jusqu’ici le potentiel du sol camerounais n’était connu qu’à 40%. Il était question d’aller au-delà et dénicher d’éventuels autres gisements», a-t-il déclaré.
Afin de susciter l’intérêt des investisseurs et autres experts, ces découvertes seront présentées au cours de la 3ème édition de la Conférence Internationale D’investissement des Mines et Exhibition du Cameroun (CIMEC) à Yaoundé du 2 au 4 septembre 2019. «L’Etat ouvre l’accès aux permis d’exploitation minière afin de transformer les découvertes du PRECASEM en projets miniers», a indiqué le MINMIDT.
Fred BIHINA