Après l’annonce de sa retraite sportive, il y a un mois, Samuel Eto’o est devenu une sorte de Globe Trotter et sa page sur le réseau social Instagram, un guide touristique. Presque chaque jour, il y poste des photos de lui, le montrant dans divers endroits du monde. Angleterre, Qatar, Etats-Unis, France etc. Si en occident l’ancien goleador des Lions Indomptables n’est pas reçu a grand renfort de protocole, en Afrique par contre, c’est tout autre chose. La semaine dernière le Président Paul Kagame lui a ouvert les portes du palais présidentiel rwandais. Bien avant, en septembre dernier, il a été reçu en République Démocratique du Congo, par le président Felix Tshisekedi, en marge du forum d’affaires Makutano, et au Togo par Faure Gnassimbe alors qu’il était venu assister à un baptême.
Toutes ces audiences accordées au meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables par divers chefs d’État africains et dont on ne sait pas grand-chose, ont fini par convaincre l’opinion nationale que Samuel Eto’o prépare son entrée en politique. Même si, lui il le nie encore «Tout le monde me souhaite une carrière en politique. Mais nous n'allons pas avoir 10 millions de Weah. Chacun est né avec son étoile. Tous à un moment donné, nous faisons de la politique à notre niveau. Mais cela ne m'intéresse pas pour le moment» a-t- il confié à l’Agence France Presse, il y a 2 jours.
Poursuivant avec cette logique, le double champion d’Afrique persiste et signe «je n'ai pas un regard vers ça, même si j'ai beaucoup d'attaques venant de mon pays. Beaucoup se disent peut-être que j'ai cette idée, mais je leur dis qu'elle n'existe pas dans ma tête pour le moment, et j'espère qu'elle n'existera pas. Mais c'est un droit pour tout un chacun d'avoir à un moment donné cette envie. C'est un devoir de chaque citoyen. Si vous voulez vous présenter, personne ne va vous empêcher. Mais chez nous, c'est comme si c'était réservé à certains... A titre personnel, ce n'est pas un objectif»