Selon l’Organisation mondiale de la santé, (OMS), l’Afrique subsaharienne participe pour plus de la moitié des décès maternels et infanto-juvéniles dans le monde. Ces décès sont fortement causés par un manque d’accès aux soins et à la mauvaise qualité de ces derniers dans les hôpitaux. Le Cameroun en fait partie et se situe au dessus de la moyenne africaine.
C’est ce qui justifie l’atelier de Douala dont l’objectif vise à identifier les faiblesses de la mise en œuvre des interventions d’améliorations continues, de la qualité des soins maternels, néonataux et infanto-juvéniles, afin d’orienter les actions visant à éliminer les décès maternels et néonataux évitables.
Du 11 au 13 octobre en cours, Les participants vont être orientés sur le cadre conceptuel et les principes de la qualité des soins de la mère, du nouveau né et de l’enfant. Il sera ensuite question de procéder à l’adaptation sur l’outil OMS d’évaluation de la qualité des soins.
Pour le responsable résident de l’OMS au Cameroun, Dr Jean Baptiste Roungou, le Cameroun pourra à terme, mieux développer une stratégie intégrée pour l’amélioration de la qualité des soins de la femme, de l’enfant et de l’adolescent conformément aux objectifs pour le développement durable de notre réalité locale.