Cameroun - Sécurité maritime: Dipikar, le navire racheté à la France en 2012 arrive enfin

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 09-Dec-2016 - 06h26   50418                      
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Le Dipikar en rade de Toulon l'été dernier MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE
En campagne d’essais d’endurance menée entre le 21 novembre et le 3 décembre, l’ex-patrouilleur français vient de recevoir le quitus de l’État pour être réceptionné d’ici janvier 2017.

C’est une information que relaient les quotidiens Le Jour et Émergence édition du 8 décembre 2016. L’ex-patrouilleur français baptisé Dipikar et racheté à la France par le Cameroun en 2012 arrive bientôt. Racheté pour renforcer la sécurité maritime et mieux faire face aux périls qui persistent, ce navire doit par ailleurs renforcer les actions de surveillance des côtes camerounaises par la marine nationale.

Le Quotidien Emergence souligne que ce navire anciennement connu sous le nom de Grèbe est «sorti de la flotte de la marine française en 2010». Et Le Jour écrit à propos: «mais manifestement il s’agissait d’un bâtiment ancien qui avait besoin de rénovations. C’est la société française Sofema qui s’y est mise et les travaux ont finalement duré 4 ans». D’après des sources il est question que d’ici janvier 2017, le navire rejoigne son nouveau port d’attache de Douala, où il va officiellement être reçu.

Pour la petite histoire il faut savoir que c’est en 1991 que le Grèbe aujourd’hui Dipikar a été mis en service. Il a été construit à Villeneuve-la-Garenne. Selon des sources il mesure 52 mètres de long pour 9,8 mètres de large. «Affichant un déplacement de plus de 400 tonnes en charge, ce patrouilleur doté d’une coque en acier et d’une superstructure en aluminium peut atteindre 18 nœuds et franchir 4500 milles à vitesse économique», rapporte Le Jour. On apprend aussi qu’il est armé par une vingtaine de marins.

En 2012, Sofema qui est spécialisée dans la mise à disposition de matériels rénovés avait envoyé le patrouilleur à Bizerte en Tunisie pour y mener son activité technique et sa rénovation avant son transfert pour le Cameroun. Les travaux apprend-on ont été perturbés par le printemps arabe. Au point où il a fallu le rapatrier en France pour la fin de la rénovation.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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