Pour essayer de limiter les décès dus aux accidents de circulations, l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité (EIFORCES) a organisé une formation de cinq jours dans son campus d’Awae, département de la Mefou-et-Afamba, dans la région du Centre.

D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 7 avril 2021, cette formation entamée le 29 mars 2021 a pris en compte 34 personnels «venus des dix régions du pays et recrutés au sein du personnel de santé, militaire et dans d’autres administrations». Cette formation «aura permis aux hauts-cadres de la gendarmerie et de la police d’acquérir des connaissances sur la prévention, le contrôle et la répression aux forces de l’ordre. Les civils quant à eux, ont été outillés sur la prévention car tout accident de la circulation est le résultat d’un dysfonctionnement du système ‘’homme-véhicule-infrastructure’’», relève journal.

Au terme de cette formation, les récipiendaires ont reçu leurs attestations de fin de formation sur la sécurité routière de secours et soins médicaux post-accident des mains du commissaire divisionnaire Cécile Oyono, directeur général-adjoint de l’Ecole internationale des Forces de sécurité.

Pendant le stage, les stagiaires ont «reçu des connaissances en lien avec le secours d’urgence. Les gestes enseignés ici portaient sur les premiers secours, l’assistance vitale de base et les soins primaires du traumatisé», peut-on lire dans les colonnes du journal. C’est dans cette logique que le directeur du Centre des urgences de Yaoundé, le Pr. Louis Joss Bitang à Mafock, a joint sa voix à celle de Cécile Oyono, pour exhorter les récipiendaires à en faire bon usage.

Face à ce souhait, les lauréats «ont rassuré et se sont dits prêts à répandre la graine du secourisme partout où besoin sera», note le reporter.

Enfin, notre confrère précise que cette formation est la résultante d’un rapport de l’évaluation de la performance en sécurité routière du Cameroun en 2018. «De cette étude, il ressort qu’entre 2006 et 2008, 4 790 personnes sont mortes à cause des accidents de la route. Parmi elles, 1 059 ont perdu la vie alors même qu’elles étaient transportées vers un centre sanitaire ou dans l’un d’eux. Ce qui représente donc 22% des cas des décès liés à une prise en charge post-accident mal assurée», lit-on.

Wilfried ONDOA