L’association Sécuroute, soutenue par ses partenaires, a engagé une enquête sur le phénomène de non port de ceinture de sécurité par les conducteurs d’automobile et les passagers. Cette enquête a été motivée par le rapport de l’Organisation mondiale de la Santé sur la sécurité routière en 2018 qui affirmait que «ne pas attacher la ceinture de sécurité fait partie des principaux facteurs de risques d’accidents de la route dans le monde».
Ainsi, l’enquête concernait les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et Ngaoundéré. Sa première phase, la collecte, a eu lieu du 5 au 10 mai 2020.
Il s’agit, précise le quotidien national bilingue Cameroon Tribune dans sa parution du 27 mai 2020, «d’identifier pourquoi les usagers ne portent pas leur ceinture de sécurité, d’évaluer la situation et d’entreprendre des actions pour amener les citoyens à corriger ce comportement».
Alors, cette étude va permettre entre autres «de rendre disponibles les éléments pour mieux cibler les actions de sensibilisation et de contrôle; d’améliorer le taux de port de la ceinture de sécurité sur les routes au Cameroun; d’identifier les défis et les meilleures pratiques pour consolider les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures de sécurité routière dans le pays; de formuler des propositions pour atteindre l’objectif visant à respecter la législation en matière de sécurité et de port de ceinture de sécurité», relève notre confrère.
Actuellement, le projet est: «à la phase d’analyse. Quand nous aurons les résultats, nous allons formuler des propositions au Gouvernement pour résoudre le problème. Nous comptons même mettre l’étude à la disposition des chercheurs», confie le président exécutif de l’association, Martial Missimikim.
Wilfried ONDOA