Comment se prépare Elecam dans la région du Littoral en prélude aux Sénatoriales ?
Depuis la convocation du corps électoral, nous sommes, sur le plan local, consacrés à la préparation du scrutin. Maintenant que les listes ont été validées, nous nous préparons à recevoir les supports de communication pour la campagne électorale, pour qu’ils soient validés, s’ils viennent à notre niveau, parce qu’ils peuvent passer directement au niveau de la direction générale des élections. Bien attendu, on recevra les premiers en attendant que le conseil constitutionnel décide en dernier ressort pour les contentieux. A côté de cela, nous attendons la désignation par les partis politiques de leurs mandataires dans les commissions locales et aussi dans la commission régionale de supervision. Ces commissions qui seront être constituées, doivent subir quelques formations avant le jour du scrutin. Les centres de vote sont déjà connus et disposent chacun deux bureaux de vote. Pour le Wouri, c’est le centre unique du collège Alfred Saker, le Lycée bilingue d’Edéa dans la Sanaga Maritime, le Lycée de Yabassi dans le Nkam et puis le lycée de Manengouba dans la Moungo. Les électeurs sénatoriaux passent déjà retirer leurs cartes dans nos différents démembrements, les listes d’émargement sont déjà produites. Donc, je pense que le nécessaire est fait pour réaliser ce scrutin.
Ya-t-il une certitude sur le toilettage du fichier électoral, avec tous les décès enregistrés chez les conseils municipaux ?
Dès la convocation du corps électoral, le toilettage est fait. Nous devons tenir dans les délais, pour la publication des listes définitives et la production des cartes. Si nous avions déjà produit les cartes, c’est parce que les listes sont déjà définitives.
Les élections sénatoriales malgré leur importance ne semblent pas être aussi stressantes dans la gestion pour Elecam ?
Le volume n’étant pas le même que les élections générales, nous sommes un peu plus à l’aise dans leur organisation. Maintenant, ce sont des grands élections, ils ont droit à certains égards, nous mettons le minimum de caution qu’il faut, pour que tout se passe bien.
Au-delà de ces élections sénatoriales, le Cameroun à d’autres échéances électorales en vue. Les partis politiques, particulièrement de l’opposition, ont souvent accusés Elecam de faire preuve de certains manquements…
Elecam a organisé ses premières élections, en 2011. Je pense que de bonne foi, les acteurs du processus électoral ou politique, et même les citoyens, peuvent constater que de 2011 à 2013, il y a eu de nette amélioration. Nous continuons dans cette logique, pour que de 2013 à 2018, on observe des avancées. Ce ne sera certainement pas la perfection, mais que les choses se passent de mieux en mieux et c’est notre but.
Elecam est prêt à affronter ces échéances électorales ?
Absolument. Avec l’expérience que nous avons pu engranger, nous ne pouvons pas penser que 2018 nous surprendra. Déjà en interne, on savait que 2018 sera une année fournie avec plusieurs élections. Nous attendons tout simplement que les corps soient convoqués et de connaître exactement les dates. Mais, nous sommes prêts pour tous ces scrutins.
Réalisé par M.L.S.