En effet, indique Cameroon Tribune en kiosque le jeudi 15février 2018, conformément aux dispositions de l’article 164, alinéa 1 de la loi N° 2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012, «Les candidatures font l'objet, dans les quinze (15) jours suivant la convocation du corps électoral, d'une déclaration en triple exemplaire, revêtue des signatures légalisées des candidats».

En clair, rapporte le journal, les partis politiques qui souhaitent s’engager ont jusqu’au 22 février prochain pour déposer les dossiers de candidatures à la direction générale des Elections à Yaoundé ou au niveau du démembrement départemental d’Elections Cameroon de la circonscription concernée.

Des copies de déclaration de candidature devront en outre être déposées au Conseil constitutionnel par le candidat ou son mandataire, contre accusé de réception, comme l’indique l’alinéa 2 du même article.

A ce jour, seuls deux partis politiques ont officiellement annoncé qu’ils prendront part à ce scrutin. En effet, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à travers une circulaire signée de son président national, Paul Biya, le 8 février dernier a annoncé son intention de prendre part à ce scrutin dans toutes les dix circonscriptions en jeu. Avec une importante annonce: celle de la présence d’au moins deux femmes dans les listes des candidats titulaires du parti, conformément aux prescriptions du Code électoral sur la prise en compte du facteur genre.

L’autre parti politique qui a annoncé son intention de prendre part au scrutin, c’est le Social Democratic Front (SDF). Pour cela, une réunion du Comité exécutif national (NEC) s’est tenue vendredi dernier à Bamenda en vue d’arrêter les modalités de participation du parti à cette élection, mais surtout de sélection des candidats.