Cameroun - Sérail: Accusé d’essayer d’obtenir une carte de résidant en France, Jean de Dieu Momo «ne commente pas les commentaires»

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 28-Feb-2020 - 14h44   14502                      
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Jean De Dieu Momo archives
Le ministre délégué à la Justice a réagi aux révélations du journal “Le Messager” de ce vendredi 28 février 2020.

Le quotidien “Le Messager”, dans sa parution de ce vendredi 28 février 2020, a titré à sa Une : “la nouvelle affaire Jean de Dieu Momo”. Dans l’article, une militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), Inès Laure Kamto, révèle que le ministre délégué à la Justice a engagé une procédure d’obtention d’une carte de séjour et de résidant en France.

Jean de Dieu Momo, visiblement choqué par cette actualité, a réagi dans l’une de ses protubérantes publications sur sa page Facebook. «Qui ignore au Zombiland (sic) qu’avant mon incroyable nomination qui énerve les talibans (sic), j’avais déjà engagé ma procédure d’inscription au Barreau de Paris et que j’ai interrompu pour jouir des privilèges appétissants et jouissifs de ma fonction ?» , s’interroge-t-il.

Et de renchérir, lorsqu’il est interpellé par les commentaires de plusieurs internautes à la suite de sa publication: «à part ça, je ne commente pas les commentaires. Les talibans peuvent attendre quand je ne serais plus aux affaires, je viendrais les retrouver à Paris et on va continuer la bagarre là-bas. C’est compris ? Pour le moment, laissez-moi jouir des privilèges de mon pouvoir. Et si ça énerve quelqu’un, il saute il cale en l’air».

En effet, l’inscription au Barreau de Paris est sous-tendue par une carte de résidant du postulant à Paris. Jean de Dieu Momo aurait donc pris langue avec son “amie” Inès Nounamo Kamto, résidente permanente au 11, Rue Jean Toulet à Paris, laquelle devait l’aider à obtenir ce document, moyennant une somme d’argent.

La première partie de la somme, 1 500 000 (un million cinq cent mille) Francs CFA, aurait été versée à la militante du RDPC. Sauf que dans le cadre d’un procès concernant son amie, le ministre délégué aurait, lors d’une conversation avec le procureur de la République, accusé Inès Kamto d’avoir dérobé la somme sus-citée dans son bureau. C’est ainsi que la dame a entrepris de tout balancer dans la rue.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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