Cameroun - Sérail: Aminatou Ahidjo parle du rapatriement de la dépouille de son père, Amadou Ahidjo

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Feb-2017 - 12h59   58806                      
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Aminatou Ahidjo Archives
«Il faut laisser le destin s’accomplir», a-t-elle indiqué dans une interview accordée à la radio nationale, la CRTV, ce 21 février 2017.

Invitée en sa qualité de présidente du conseil d’administration du Palais des Congrès de Yaoundé sur la matinale de la CRTV (Poste national) ce 21 février, Aminatou Ahidjo s’est étendu sur plusieurs sujets, notamment sur sa vie politique que familiale.

Sur ce second volet, la fille du premier Président du Cameroun a évoqué certains de ses souvenirs d’adolescente qui ont marqué l’histoire du Cameroun, notamment le jour de la démission de son père (le 4 novembre 1984)  qu’elle qualifie de «particulier».

Elle raconte avoir été entourée de beaucoup d’affection de ses camarades et de ses enseignants du lycée Leclerc ce jour-là.  A la maison, par contre, «ça bouillonnait», confie-t-elle. Le président Ahidjo était ému de partir. Toute la famille d’ailleurs, même si elle était informée de cette décision bien avant.

Amadou Ahidjo s’est finalement installé au Sénégal, après une tentative avortée de coup d’État contre le gouvernement à laquelle il a toujours nié avoir participé le 6 avril 1984 (il est accusé et condamné à mort l’année suivante par contumace). Il y meurt d'une crise cardiaque, le 30 novembre 1989. Il est inhumé au cimetière Bakhiya de Yoff, le plus grand cimetière musulman de Dakar.

Au sujet de la sempiternelle question du rapatriement de sa dépouille, Aminatou Ahidjo n’a qu’une réponse: «Il faut laisser le destin s’accomplir».

L’on se souvient que face aux multiples critiques sur son retour et son adhésion au RDPC, le parti au pouvoir, Aminatou avait remercié Paul Biya d’avoir accepté sa main tendue: «Lorsque j’ai tendu la main à S.E Paul Biya, il a accepté ma main tendue, il m’a fait confiance pour battre campagne pour les élections législatives et municipales de 2013. Cette confiance n’a jamais été démentie. C’est une haute marque de confiance qu’il fait en me nommant aujourd’hui PCA du Palais des Congrès. La seule chose que je puisse dire c’est: merci mille fois, monsieur le président. Donc, vraiment c’est tellement beau, ce que le Président a fait. Je ne mets pas de curseur».

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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