Cameroun: Sisiku Ayuk Tabe et compagnie retournent au Tribunal ce Jeudi 11 Octobre 2018 à Yaoundé dans l’espoir d’une libération

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 10-Oct-2018 - 19h19   9652                      
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Sisiku Ayuk Tabe et son gouvernement Archives
Le jeudi 30 aout 2018, les activistes radicaux de la crise anglophone avaient vu leur première demande de mise en liberté être rejetée par le Tribunal de grande instance de Mfoundi à Yaoundé.

Il revient désormais à la Cour d’appel du Centre de décider du sort des leaders sécessionnistes mis aux arrêts depuis dix mois. En effet, Sissiku Julius Ayuk Tabe, président de la République fantôme d’Ambazonie et ses lieutenants sont attendus demain jeudi 11 octobre 2018 à 11h par un juge à la Cour d’appel du Centre à Yaoundé pour une nouvelle audience d’habeas corpus. Le Tribunal va statuer sur une autre demande de mis en liberté formulée par le conseil des accusés

Le jeudi 30 aout 2018, les activistes radicaux de la crise anglophone, absents à la barre, avaient vu leur première demande de mise en liberté être rejetée par le Tribunal de grande instance de Mfoundi à Yaoundé.

Au terme d’une audience tenue en début d’après-midi dans le bureau du Président du TGI en présence du procureur de la République et du Conseil des mis en cause, le juge avait décidé de rejeter la demande d’habeas corpus introduite depuis environ trois mois par le collectif d’avocats chargé de défendre les sécessionnistes.

 « Après avoir écouté tout le monde, le président a décidé de ne pas libérer nos clients. Nous allons interjeter appel » avait alors promis Maitre Ndong Christopher, l’un des avocats des prévenus. Un autre avocat avait expliqué que la demande de leurs clients n’avait pas prospéré à cause de l’absence d’une déclaration sur serment dans le dossier.

Soupçonnés d’être les cerveaux des rebelles qui ont pris les armes pour réclamer l’indépendance du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les deux Régions anglophones du Cameroun, Sisiku Ayuk et compagnie, arrêtés au Nigeria, sont sans jugement depuis leur transfert au Cameroun.

Auteur:
Adeline ATANGANA
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