Cameroun - Société: Le Musée maritime rouvre ses portes après huit mois d’inactivité due à un incendie

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
Yaounde - 16-Dec-2015 - 18h28   49786                      
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Le mardi 15 décembre 2015 a marqué la réouverture officielle du Musée maritime de Douala. Projet piloté par le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), c’est un haut lieu de culture et de passé maritime du Cameroun. Il avait été inauguré le 18 décembre 2013.

Unique en son genre en Afrique subsaharienne, sa collection riche d’environ 1000 objets, notamment des toiles, des sculptures, des photographies, des vidéos, son simulateur de navigation et sa belle scénographie lui avaient permis de recenser près de 5 000 visiteurs en 16 mois d’intense activité, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental, en kiosque mercredi 16 décembre 2015.

Seulement, c’était avant l’incendie qui avait ravagé le rez-de-chaussée du bâtiment dans la nuit du 2 au 3 mai dernier. A l’occasion de sa réouverture, le musée a fait l’objet d’un nouveau projet scientifique et culturel, avec des activités inédites, l’agrandissement de la collection actuelle, la restauration des objets déjà existants, des animations multimédias pour aider les visiteurs à la compréhension de ce qui les entoure, etc., souligne Cameroon Tribune.

Le journal révèle que parmi ces nouveautés, une qui retiendra certainement l’attention est «La Case des tempêtes», simulateur d’imagerie en 3D qui fait revivre en temps réel les frissons de la haute mer, mais aussi une des légendes de l’histoire du peuple Sawa, celle du géant Malobè. Cette attraction est un fruit du partenariat entre le CNCC et l’institution des Musées de la mer et de la Méditerranée (MUMA) de Gênes en Italie.

Présente à cette réouverture, Maria Paola Profumo, la présidente des MUMA qui conduisait la délégation italienne, est revenue sur la genèse de cette collaboration débutée officiellement par la signature d’une convention en octobre 2014. Et dont l’un des volets est la formation du personnel. Une aubaine pour les autorités de la ville de Douala qui voit là «une réelle opportunité de distraction offerte aux populations».

Onana N. Aaron

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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