Paul Atanga Nji Archives
Ce programme annoncé le 7 avril 2021 à Yaoundé, va aider à soutenir 3 millions de personnes dans les domaines de l’éducation, de la sécurité alimentaire et de la santé.
La 2ème phase du Plan d’assistance humanitaire d’urgence pour le Cameroun vient d’être lancée. Il a été dévoilé au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé le mercredi 7 avril 2021. Le système des Nations-Unies au Cameroun et le gouvernement se mettent ensemble pour soutenir pour la 8ème année consécutive des millions de personnes en détresse. «Notre plan va concerner 3 millions de personnes. C’est dans les domaines de l’éducation, sécurité alimentaire, santé», a déclaré Matthias Z.Naab, le coordonnateur du plan de réponse humanitaire, au micro de nos confrères de CRTV-Télé.
Le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, qui présidait la cérémonie de mercredi, a promis d’aider la Représentation onusienne au Cameroun dans ses efforts. «Le projet que nous lançons aujourd’hui a pour but d’accompagner le gouvernement dans sa réponse humanitaire. Nous voulons rassurer tous nos partenaires que nous allons leur apporter dans la compréhension, le soutien nécessaire pour l’exercice de leurs activités au Cameroun», a-t-il dit.
L’Organisation des Nations-Unies indique que le Cameroun est le deuxième pays du Bassin du Lac Tchad le plus affecté par l’insécurité après le Nigeria. Une insécurité causée par la nébuleuse terroriste d’inspiration islamiste Boko Haram, qui a occasionné plus de 320 000 déplacés. La crise qui endeuille les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016, ainsi que la crise centrafricaine qui déborde sur les frontières camerounaises et le coronavirus sont les autres causes de cette situation bien compliquée.
Le Plan d’assistance humanitaire d’urgence, décidé par le chef de l'Etat, a été mis en place par le Premier ministre Joseph Dion Ngute le 21 novembre 2018. Doté d’un budget de 12,7 milliards FCFA, il concernait les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Il est apparu nécessaire pour le Gouvernement d’élaborer un plan structuré et global d’assistance permettant de répondre aux besoins urgents et essentiels des populations vivant sous la menace des terroristes, ou obligées d’abandonner la quiétude de leurs foyers, de même que leurs activités quotidiennes pour fuir la folie meurtrière de ceux-ci», justifiaient les autorités camerounaises.
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