Le 17 avril 2021, simultanément dans les villes de Yaoundé, Douala, Dschang et Ngaoundéré, il a été organisé une journée de réflexion marathon. Cette initiative du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Cameroun, l’Institut français du Cameroun et Kmer Tech (une association camerounaise spécialisée dans la technologie et l’innovation numérique), a permis d’opérer une «chirurgie intellectuelle pour dénicher le trésor caché dans la tête des jeunes. Une matière grise pleine d’idées à exploiter, afin d’améliorer les relations entre le Cameroun et son partenaire de longue date, la France», rapporte le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 19 avril 2021.

D’après notre confrère, cet évènement inédit s’est tenu en prélude au Sommet Afrique-France prévu, du 8 au 10 juillet prochains, dans la ville française de Montpellier. Cette journée de réflexion marathon a rassemblé 80 jeunes issus de divers secteurs d’activités dont: de jeunes entrepreneurs, intellectuels, chercheurs, artistes, sportifs, etc.

De ce cadre d’échanges, sont nées plusieurs propositions et recommandations. «Celles-ci embrassent quatre domaines retenus pour encadrer les travaux: culture et patrimoine; gouvernance territoriale et participation citoyenne; innovation; environnement et biodiversité», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Le reporter du journal précise que les suggestions formulées sont une ébauche de ce que pourrait devenir la coopération entre le Cameroun et l’Hexagone. «Après l’étape du weekend dernier, elles devraient être transmises aux organisateurs du Sommet de juillet prochain. Ceci, après un approfondissement lors d’ateliers citoyens prévus avant le rendez-vous de Montpellier», précise-t-on dans les colonnes du quotidien.

Pour le conseiller à la coopération à l’ambassade de France au Cameroun, Yann Lorvo, «le président de la République française a invité la jeunesse africaine à venir s’exprimer en France. Le Cameroun fait partie des 12 pays retenus pour inspirer le comité d’organisation. On a rajeuni une grande partie des interlocuteurs que nous avons pour la coopération», lit-on.

Enfin, «le défi pour les différentes parties prenantes est désormais de passer à l’action, en donnant corps aux idées émises lors de cette rencontre», conclut Cameroon Tribune.

Wilfried ONDOA