Aloa Javis, l’un des derniers monstres sacrés et précurseur du Bikutsi est décédé le 12 mai 2020 à l’âge de 71 ans. Comme la plupart des artistes de son temps, l’auteur de «Subugu mu» est mort dans l’indigence et dans la pauvreté. Rongé par la maladie dans les derniers instants de sa vie, il avait plusieurs fois lancé des cris de détresse en direction des âmes de bonne volonté. Ces SOS qui ont parfois trouvé un écho favorable auprès du Ministère des Arts et de la Culture (MINAC), ne l’ont malheureusement pas aidé à prolonger son existence sur terre.
Au moment où l’on s’apprête à conduire la dépouille de l’illustre disparu à sa dernière demeure, Ismaël Bidoung Mpkatt, le ministre des Arts et de la Culture, a dépêché auprès de sa famille, une délégation composée de Blaise Nkéné, Conseiller technique N°2 au MINAC, pour leur apporter la contribution de son département ministériel pour les obsèques, ainsi que ses condoléances les plus attristées. Ladite délégation a été reçue par Ngono Josepha, l’épouse d’Aloa Javis.
Pour l’heure, le corps de l’artiste a été gardé à la morgue du CFTA d’Ekounou. Quant aux dates et lieux des veillées, levées de corps et inhumation, elles seront communiquées ultérieurement.